Se découvrir soi-même pour mieux se soigner : 6 faits sur votre anatomie sexuelle.
Traditionnellement, le corps et la sexualité d’une femme sont perçus comme l’affaire de tout le monde, sauf d’elle-même. Beaucoup d’entre nous se sont entendu.e.x·s dire qu’il était inutile ou déplacé d’apprendre à connaître ses parties intimes et d’en prendre soin. Prendre soin de soi en matière de santé sexuelle consiste à s’informer, à être à l’aise avec son corps et à surmonter les perceptions traditionnellement négatives à ce sujet.
L’exploration de notre anatomie sexuelle est la première étape pour être plus à l’aise avec nous-mêmes et notre sexualité. La taille, la forme ou la couleur des organes génitaux diffèrent d’une personne à l’autre ; le “normal” est une fourchette très large. L’important est d’observer son propre corps, d’apprendre ce qui est normal pour soi-même. Prendre soin de soi se fonde sur une bonne connaissance de son corps et de la science qui se cache derrière. S’informer sur son anatomie est un bon moyen de savoir ce qui est “normal” pour soi et de prendre conscience des changements et des problèmes potentiels.
1. Le mont du pubis (ou mont de Vénus)
Le pubis est la section triangulaire et adipeuse située sous le ventre et qui forme la partie supérieure de la vulve (organes génitaux externes de la femme). Bien que la hauteur de ce monticule varie d’une personne à l’autre en fonction de la quantité du tissu adipeux et de l’anatomie du bassin, il a tendance à être plus grand chez les fxmmes que chez les hommes. Comme la plupart des parties du corps, la quantité de graisse, ainsi que la taille, la couleur et l’apparence varient d’une personne à l’autre. Au cours des dernières années, la demande pour la monsplastie, qui est une liposuccion du mont pubien, a considérablement augmenté. Pendant la puberté féminine, un monticule de graisse bien distinct commence à se former à cet endroit, car le tissu graisseux est sensible aux œstrogènes. À la ménopause, lorsque le corps subit une diminution des œstrogènes, le mont diminue également de taille.
2. Les grandes lèvres et les petites lèvres
Le tissu adipeux du mont se poursuit vers le bas entre les jambes pour former les deux grandes lèvres, la partie inférieure et les lèvres extérieures de la vulve. Pendant la puberté, l’augmentation des œstrogènes pousse la partie frontale des grandes lèvres vers l’extérieur et l’éloigne de l’os pubien, et les poils pubiens recouvrent peu à peu la zone. Les grandes lèvres entourent les petites lèvres (les lèvres internes), qui sont glabres et très sensibles au toucher. Les grandes lèvres sont homologues (c’est-à-dire semblables ou équivalentes) au scrotum masculin. Lors de la différenciation génitale du fœtus, les plis fusionnent au milieu, formant un sac pour les testicules masculins. La crête ou le sillon qui reste de cette fusion est nettement visible sur le scrotum.
3.Le clitoris
De nombreuses personnes confondent le gland (l’extrémité du corps du clitoris) avec l’ensemble du clitoris, mais il s’agit simplement de la partie la plus visible. La tige du clitoris se divise en deux parties formant les piliers, les deux extrémités des ailes du tissu érectile qui s’attachent aux os du bassin. À partir de l’endroit où la tige et les piliers se rejoignent et en continuant vers le bas on trouve deux faisceaux de tissus érectiles appelés bulbes vestibulaires. L’ensemble du clitoris se raffermit et se remplit de sang pendant l’excitation sexuelle, tout comme les parois du vagin. Les muscles des racines (piliers) et des bulbes créent une tension pendant l’excitation et se contractent pendant l’orgasme, provoquant des spasmes involontaires. Le clitoris est le seul organe du corps destiné exclusivement à la stimulation et l’excitation sexuelles.
4.Le vagin, les glandes de Bartholin et le col de l’utérus
Le vagin est le conduit élastique et musculaire qui permet les rapports sexuels, l’accouchement et le flux menstruel. Il possède très peu de terminaisons nerveuses sensibles au toucher. La raison pour laquelle le vagin a moins de terminaisons nerveuses est de faciliter l’accouchement et de le rendre moins douloureux. Par conséquent, 95 % des femmes atteignent l’orgasme par la stimulation du clitoris plutôt que par des rapports vaginaux. Les parois du vagin peuvent varier de presque sèches à très humides. La mouillure augmente avec l’excitation sexuelle. Le degré d’humidité de votre vagin varie également au cours des différentes phases de votre cycle menstruel et au cours de votre vie.
Les glandes de Bartholin sont les deux glandes de la taille d’un petit pois situées de chaque côté de l’ouverture vaginale qui sécrètent du fluide pendant l’excitation. En général, vous ne pouvez ni voir ni sentir les glandes de Bartholin. Contrairement aux craintes populaires véhiculées par les recherches sur Google, on ne peut pas se perdre dans le vagin. Dans la partie la plus profonde se trouve le col de l’utérus, qui bloque l’entrée des corps étrangers dans l’utérus. Les préservatifs et les tampons, entre autres, peuvent sembler avoir disparu dans le vagin, mais ils finissent généralement par en sortir, soit naturellement lorsque vous allez aux toilettes, soit en vous accroupissant et en retirant l’objet avec votre doigt.
Info moins amusante le mot “vagin” vient du latin et signifie “fourreau”, c’est-à-dire l’étui de couverture de la lame d’un couteau ou d’une épée. Historiquement, les parties du corps féminin ont été définies par les hommes et leurs habitudes. Si ça avait été aux femmes de nommer leurs propres parties, auraient-elles choisi cette métaphore comme appellation ?
5. L’Ηymen ou la couronne vaginale
Une fine membrane qui se présente sous de nombreuses formes juste à l’intérieur de l’ouverture vaginale, la recouvrant partiellement mais presque jamais complètement. La couronne vaginale n’a pas de fonction connue ; il s’agit probablement d’un vestige du développement fœtal ou d’une protection de l’ouverture vaginale. Pour la plupart des femmes, elle s’étire facilement – par un tampon, mais aussi par un doigt, un pénis ou un godemiché. Même après que l’hymen a été étiré, de petits plis de peau restent à l’ouverture vaginale. De nombreuses personnes croient à tort que la couronne vaginale est une membrane épaisse qui recouvre entièrement l’ouverture vaginale de la femme et qui se rompt lors du premier rapport sexuel ou de toute autre forme de pénétration vaginale.
6. Les ovaires et l’utérus
Les ovaires sont des organes en forme d’amande qui ont deux fonctions principales : produire des ovules et des hormones sexuelles comme les œstrogènes, la progestérone et la testostérone. Les fonctions de ces hormones ne sont que partiellement connues. L’utérus d’une femme non enceinte a environ la taille d’une prune. Avec les trompes de Fallope et les ovaires, il constitue l’appareil reproducteur. Les parois épaisses de l’utérus sont constituées de certains des muscles les plus puissants du corps humain. Les parois internes de l’utérus se touchent, à moins qu’elles ne soient écartées par un fœtus ou une excroissance anormale. Il est situé entre la vessie, qui se trouve sous la paroi abdominale, et le rectum, qui se trouve près de la colonne vertébrale. La forme et la taille de l’utérus dépendent de l’âge et du statut hormonal. Au cours des prochaines semaines, nous examinerons de plus près les hormones et la façon dont elles affectent le corps féminin.
Chez omgyno, nous pensons qu’apprendre à connaître notre corps et à en prendre soin nous aide à jouer un rôle plus actif pour être sain∙e∙x·s, heureux∙euses et fort∙e∙x·s, car dépendre uniquement des professionnels de santé n’est pas suffisant. Il n’est pas surprenant que de nombreuses femmes à travers le monde se disent déçues par les soins de santé, constatant que leurs besoins ne sont souvent pas comblés. Pour changer ce système, il faut s’organiser en tant que communauté et se pencher sur des problématiques culturelles et politiques plus larges, tout en fournissant des informations et des services indépendants conçus pour leurs besoins spécifiques avec des experts ayant la même sensibilité.
Les informations fournies proviennent de diverses sources scientifiques et sont révisées par la Dr. Christina Abatzi, une obstétricienne agréée membre de notre communauté.
Traditionnellement, le corps et la sexualité d’une femme sont perçus comme l’affaire de tout le monde, sauf d’elle-même. Beaucoup d’entre nous se sont entendu.e.x·s dire qu’il était inutile ou déplacé d’apprendre à connaître ses parties intimes et d’en prendre soin. Prendre soin de soi en matière de santé sexuelle consiste à s’informer, à être à l’aise avec son corps et à surmonter les perceptions traditionnellement négatives à ce sujet.
L’exploration de notre anatomie sexuelle est la première étape pour être plus à l’aise avec nous-mêmes et notre sexualité. La taille, la forme ou la couleur des organes génitaux diffèrent d’une personne à l’autre ; le “normal” est une fourchette très large. L’important est d’observer son propre corps, d’apprendre ce qui est normal pour soi-même. Prendre soin de soi se fonde sur une bonne connaissance de son corps et de la science qui se cache derrière. S’informer sur son anatomie est un bon moyen de savoir ce qui est “normal” pour soi et de prendre conscience des changements et des problèmes potentiels.
1. Le mont du pubis (ou mont de Vénus)
Le pubis est la section triangulaire et adipeuse située sous le ventre et qui forme la partie supérieure de la vulve (organes génitaux externes de la femme). Bien que la hauteur de ce monticule varie d’une personne à l’autre en fonction de la quantité du tissu adipeux et de l’anatomie du bassin, il a tendance à être plus grand chez les fxmmes que chez les hommes. Comme la plupart des parties du corps, la quantité de graisse, ainsi que la taille, la couleur et l’apparence varient d’une personne à l’autre. Au cours des dernières années, la demande pour la monsplastie, qui est une liposuccion du mont pubien, a considérablement augmenté. Pendant la puberté féminine, un monticule de graisse bien distinct commence à se former à cet endroit, car le tissu graisseux est sensible aux œstrogènes. À la ménopause, lorsque le corps subit une diminution des œstrogènes, le mont diminue également de taille.
2. Les grandes lèvres et les petites lèvres
Le tissu adipeux du mont se poursuit vers le bas entre les jambes pour former les deux grandes lèvres, la partie inférieure et les lèvres extérieures de la vulve. Pendant la puberté, l’augmentation des œstrogènes pousse la partie frontale des grandes lèvres vers l’extérieur et l’éloigne de l’os pubien, et les poils pubiens recouvrent peu à peu la zone. Les grandes lèvres entourent les petites lèvres (les lèvres internes), qui sont glabres et très sensibles au toucher. Les grandes lèvres sont homologues (c’est-à-dire semblables ou équivalentes) au scrotum masculin. Lors de la différenciation génitale du fœtus, les plis fusionnent au milieu, formant un sac pour les testicules masculins. La crête ou le sillon qui reste de cette fusion est nettement visible sur le scrotum.
3. Le clitoris
De nombreuses personnes confondent le gland (l’extrémité du corps du clitoris) avec l’ensemble du clitoris, mais il s’agit simplement de la partie la plus visible. La tige du clitoris se divise en deux parties formant les piliers, les deux extrémités des ailes du tissu érectile qui s’attachent aux os du bassin. À partir de l’endroit où la tige et les piliers se rejoignent et en continuant vers le bas on trouve deux faisceaux de tissus érectiles appelés bulbes vestibulaires. L’ensemble du clitoris se raffermit et se remplit de sang pendant l’excitation sexuelle, tout comme les parois du vagin. Les muscles des racines (piliers) et des bulbes créent une tension pendant l’excitation et se contractent pendant l’orgasme, provoquant des spasmes involontaires. Le clitoris est le seul organe du corps destiné exclusivement à la stimulation et l’excitation sexuelles.
4. Le vagin, les glandes de Bartholin et le col de l’utérus
Le vagin est le conduit élastique et musculaire qui permet les rapports sexuels, l’accouchement et le flux menstruel. Il possède très peu de terminaisons nerveuses sensibles au toucher. La raison pour laquelle le vagin a moins de terminaisons nerveuses est de faciliter l’accouchement et de le rendre moins douloureux. Par conséquent, 95 % des femmes atteignent l’orgasme par la stimulation du clitoris plutôt que par des rapports vaginaux. Les parois du vagin peuvent varier de presque sèches à très humides. La mouillure augmente avec l’excitation sexuelle. Le degré d’humidité de votre vagin varie également au cours des différentes phases de votre cycle menstruel et au cours de votre vie.
Les glandes de Bartholin sont les deux glandes de la taille d’un petit pois situées de chaque côté de l’ouverture vaginale qui sécrètent du fluide pendant l’excitation. En général, vous ne pouvez ni voir ni sentir les glandes de Bartholin. Contrairement aux craintes populaires véhiculées par les recherches sur Google, on ne peut pas se perdre dans le vagin. Dans la partie la plus profonde se trouve le col de l’utérus, qui bloque l’entrée des corps étrangers dans l’utérus. Les préservatifs et les tampons, entre autres, peuvent sembler avoir disparu dans le vagin, mais ils finissent généralement par en sortir, soit naturellement lorsque vous allez aux toilettes, soit en vous accroupissant et en retirant l’objet avec votre doigt.
5. L’Ηymen ou la couronne vaginale
Une fine membrane qui se présente sous de nombreuses formes juste à l’intérieur de l’ouverture vaginale, la recouvrant partiellement mais presque jamais complètement. La couronne vaginale n’a pas de fonction connue ; il s’agit probablement d’un vestige du développement fœtal ou d’une protection de l’ouverture vaginale. Pour la plupart des femmes, elle s’étire facilement – par un tampon, mais aussi par un doigt, un pénis ou un godemiché. Même après que l’hymen a été étiré, de petits plis de peau restent à l’ouverture vaginale. De nombreuses personnes croient à tort que la couronne vaginale est une membrane épaisse qui recouvre entièrement l’ouverture vaginale de la femme et qui se rompt lors du premier rapport sexuel ou de toute autre forme de pénétration vaginale.
6. Les ovaires et l’utérus
Les ovaires sont des organes en forme d’amande qui ont deux fonctions principales : produire des ovules et des hormones sexuelles comme les œstrogènes, la progestérone et la testostérone. Les fonctions de ces hormones ne sont que partiellement connues. L’utérus d’une femme non enceinte a environ la taille d’une prune. Avec les trompes de Fallope et les ovaires, il constitue l’appareil reproducteur. Les parois épaisses de l’utérus sont constituées de certains des muscles les plus puissants du corps humain. Les parois internes de l’utérus se touchent, à moins qu’elles ne soient écartées par un fœtus ou une excroissance anormale. Il est situé entre la vessie, qui se trouve sous la paroi abdominale, et le rectum, qui se trouve près de la colonne vertébrale. La forme et la taille de l’utérus dépendent de l’âge et du statut hormonal. Au cours des prochaines semaines, nous examinerons de plus près les hormones et la façon dont elles affectent le corps féminin.
Chez omgyno, nous pensons qu’apprendre à connaître notre corps et à en prendre soin nous aide à jouer un rôle plus actif pour être sain∙e∙x·s, heureux∙euses et fort∙e∙x·s, car dépendre uniquement des professionnels de santé n’est pas suffisant. Il n’est pas surprenant que de nombreuses femmes à travers le monde se disent déçues par les soins de santé, constatant que leurs besoins ne sont souvent pas comblés. Pour changer ce système, il faut s’organiser en tant que communauté et se pencher sur des problématiques culturelles et politiques plus larges, tout en fournissant des informations et des services indépendants conçus pour leurs besoins spécifiques avec des experts ayant la même sensibilité.
Les informations fournies proviennent de diverses sources scientifiques et sont révisées par la Dr. Christina Abatzi, une obstétricienne agréée membre de notre communauté.
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